L’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) se félicite ce jour d’une « grande victoire » et d’une « belle avancée juridique » pour laquelle l’association « se bat depuis des mois ».
L’année dernière, vous étiez choqués d’apprendre la tenue en France de chasses au sanglier en enclos, au cours desquelles les cochons sauvages étaient livrés à des meutes de dogues argentins, ce qui dégénérait en un combat aussi féroce qu’abject. Scandalisée par de telles pratiques, l’ASPAS avait alors choisi de les dénoncer et de les attaquer. A l’époque, « les différents services de l’État n’avaient pas jugé utile de faire cesser cette barbarie », déplore l’association de protection animale.
Un arrêté ministériel salvateur
La situation vient heureusement de s’inverser avec un arrêté ministériel daté du 21 mai 2015, promulgué en catimini et publié ce jour au journal officiel. Ce type de chasse était aussi barbare pour les chiens que pour les sangliers, les animaux pouvant être gravement blessés et agoniser pendant de longs moments avant d’être achevés à l’arme blanche.
« Suite à nos dénonciations et aux multiples pressions de l’opinion publique qui en ont découlé, l’administration, dos au mur, s’est enfin résolue à interdire officiellement l’emploi des chiens molossoïdes pur sang ou croisés, ainsi que des chiens classés comme dangereux au sens de la réglementation », se félicite l’ASPAS. Voilà une très bonne nouvelle pour terminer la semaine !