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Le zoo d’Amnéville pourrait être placé en redressement judiciaire

Le zoo d’Amnéville pourrait être placé en redressement judiciaire

Le parc zoologique d’Amnéville (Moselle) connaît d’importantes difficultés financières malgré une fréquentation au beau fixe. Endetté, des banques refusent d’étaler le remboursement des emprunts. Le zoo pourrait être placé en redressement judiciaire en janvier.

La construction de Tiger World, gigantesque salle de spectacle qui accueille un show unique avec des tigres place le zoo d’Amnéville dans une situation financière difficile. Michel Louis, directeur du zoo dénonce ce mardi dans Le Républicain Lorrain sa situation «kafkaïenne». Trois banques sur douze refusent d’étaler la dette du zoo sur dix ans au lieu de sept comme prévu initialement. Le patron du célèbre zoo, l’un des plus fréquentés en France, a ainsi demandé à ses partenaires bancaires de  faire un effort. A cause du gigantesque chantier de Tiger World, le zoo a dû assumer 4,5 millions d’euros de surcoûts autofinancés. Selon le patron, la nouvelle attraction a coûté 20 millions d’euros dont 3 millions autofinancés et le reste assuré par les emprunts.

Blocage de plusieurs banques

M. Louis estime qu’il a perdu les banques au moment d’incorporer les 4,5 millions d’euros de surcoût dans la demande de restructuration de la dette. Le directeur estime que son parc peut être placé en redressement judiciaire malgré un chiffre d’affaires record en 2015 (18,2 millions d’euros pour plus de 2 millions de bénéfices). Il n’y aurait, selon lui, «aucune (conséquences) pour le parc, plus embêtante pour les fournisseurs puisque la dette pourrait être étalée sur dix ans. Une décision devrait tomber dans la première quinzaine de janvier. (…) Pour les salariés, pour nos visiteurs, ça ne changerait rien» affirme le dirigeant du zoo.

Le directeur du zoo paie au prix fort des investissements risqués qui font l’ADN de son parc zoologique, locomotive du site de loisirs d’Amnéville en Moselle. Défendant le statut de Scop de son entreprise (société coopérative et participative, NDLR) Michel Louis a dénoncé l’attitude de certaines banques qui ont tout bloqué. «Ils auraient voulu mettre un financier dans l’affaire et faire leur loi. Or, dans une Scop, 1 homme = 1 voix. Les bénéfices, ce sont 50 % dans les investissements, 50 % dans les salaires. Moi, je suis un salarié comme les autres, motivé par le parc et le côté humain. Pas pour me construire une fortune personnelle» assure son directeur. 

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