Action contre la fourrure 06.01.2016 par 269 Life Libération à Saint Etienne

 

Action contre la fourrure 06.01.2016 par 269 Life Libération A...

Bonjour à tous ! Hier mercredi 6 janvier 2016, premier jour des soldes, nous avons réalisé une action contre la fourrure au centre ville de Saint-Etienne. Munis de visuels, nous avons tenté de sensibiliser les passants à la souffrance cachée de la fourrure mais aussi du cuir, de la laine, du duvet, etc...Pour ce faire, nous avons lu à plusieurs reprises un texte que vous retrouverez ci-dessous en intégralité. Si de nombreuses personnes ont été sensibles à notre démarche, on constate malheureusement que beaucoup ignorent ou feignent d'ignorer qu'elles portent de la vraie fourrure. Il est alors impératif de continuer d'informer le public sur les conditions d'élevage et d'abattage des animaux pour ce commerce sanglant. Nous vous rappelons que ce type d'action peut être initiée par tout le monde. Il n'est pas nécessaire d'être une association. N'hésitez pas à investir les rues de vos villes en cette période de soldes pour informer et sensibiliser les consommateurs sur ce commerce de la honte. Pour les animaux, chaque jour, chaque heure, chaque minute, nous serons 269 jusqu'à la libération finale. Voici l'intégralité du texte lu hier lors de l'action : " L’association 269 Life Libération Animale souhaite aujourd’hui faire entendre la voix des millions d’animaux massacrés pour la fourrure !Chaque année, ce sont 150 millions d’animaux qui sont élevés dans des conditions indignes, puis tués sans égard, pour ce commerce de la honte !Il n’y a pas de moyen acceptable d’arracher la peau d’un animal, son cuir, ses poils, ses plumes pour se tenir chaud ou se faire "beau".Les animaux ne sont pas des produits destinés à notre usage. Ce sont des êtres sensibles, capables d'émotions, de sentiments, de connaissance, de raison comme les humains !Les renards, les visons, les ratons-laveurs, les chiens, les chats, etc... que vous portez sur votre dos ont le droit de vivre ! La vie d’un animal passe avant votre désir d’être à la mode.La fourrure n’est portée que par de beaux animaux et par d’ignobles personnes obsédées par leur apparence et leur égo au détriment d’empathie et d’humanité.De quel droit condamnez-vous à la souffrance un être sensible ?Votre gout esthétique n’est pas une justification valable.Il est grand temps qu'un vent d'éthique s'abatte sur la mode et que cette matière cruelle ne devienne plus qu'un mauvais souvenir.Vous êtes vous déjà renseignés sur les conditions d’élevage des animaux ?Dans tous les cas pour faire une belle fourrure, pour que le poil soit bien redressé il faut que l’animal souffre au moment de sa mise à mort, c’est une obligation.Mais il doit également souffrir toute sa vie durant dans ces élevages de la honte où on laisse les animaux dans des cages minuscules où ils se blessent, se mutilent, dans un froid glacial pour fabriquer un maximum de fourrure.Quant aux animaux piégés dans la nature : soit ils agonisent dans des pièges à mâchoire durant plusieurs jours, allant jusqu’à ronger la partie de leur corps prisonnière pour tenter de se libérer / soit ils sont capturés encore vivants pour être dépecés à vif, plus ou moins vaguement étourdis à coups de gourdins ou tout simplement de coups de pieds ! Qu’il s’agisse d’élevage industriel ou de fermes traditionnelles, la courte vie des renards, lapins, lynx ou autres ratons-laveurs y est soumise à la même cruauté et à la même absence de dignité.Les cages, aux dimensions incompatibles avec le plus élémentaire respect de l’animal, sont surélevées afin que les animaux ne puissent pas s’échapper. Leurs pattes reposent sur du grillage qui blesse douloureusement leurs coussinets. Les visons, par exemple, vivent à l’état naturel dans de vastes espaces où l’eau est très présente puisqu’ils y passent 75 % de leur temps.Dans les fermes, ils sont détenus dans des cages grillagées sur pilotis, exposées au soleil comme au gel, sans la moindre étendue d’eau. Des cages où le seul exercice qui leur soit possible consiste à tourner en rond jusqu’à la folie.Le stress et le désespoir de ces animaux sont tellement intenses qu'ils en arrivent souvent à s'auto-mutiler.La mort est fondée sur un seul impératif : tuer l’animal au moindre coût sans abîmer sa peau.Selon les pays, les méthodes employées pour donner la mort varient : électrocution anale ou génitale, empoisonnement mais aussi gazage avec des produits chimiques ou fracture des vertèbres cervicales.Les animaux sont tués en plein jour et devant leurs congénères, plaçant ces derniers en situation de stress insupportable.Ces procédés sont extrêmement cruels et douloureux, et la mort est souvent lente... Ailleurs, d'autres animaux sont même écorchés vivants...En tout, 150 millions d’animaux sont tués chaque année pour leur fourrure, soit plus de deux animaux exécutés chaque seconde, jour et nuit, pendant 365 jours...Si la beauté a un prix, la vie elle n’est pas à vendre !La fourrure est si belle sur les animaux... mais elle ne peut pourtant qu'enlaidir les personnes qui les portent !Ni les lois, ni les systèmes, plus ou moins « humanisés », mis en place, ne permettent de produire des fourrures « sans cruauté ». En la matière, il n’existe aucune « bonne » méthode !S’acheter un manteau fabriqué avec de la fourrure, c’est porter sur soi les traces de la souffrance et de la barbarie. "

Posté par 269Life - Libération Animale sur jeudi 7 janvier 2016