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Bénévoles de la SPA agressés : une première condamnation

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Le tribunal correctionnel a condamné deux femmes pour des violences commises à l'encontre d'une bénévole de la SPA, en août dernier, à Fouesnant. Le premier volet d'une affaire toujours au stade de l'information judiciaire.

Six mois de prison avec sursis. C'est la peine prononcée, hier, par le tribunal correctionnel à l'encontre de deux femmes âgées de 29 et 50 ans, absentes à l'audience. Elles ont été reconnues coupables de violences en réunion à l'encontre d'une bénévole de la Société protectrice des animaux (SPA). Accompagnée d'autres bénévoles, la victime avait été entraînée au sol, tirée par les cheveux. À terre, elle avait reçu coups de pied et de poing, le 18 août, alors qu'elle s'inquiétait de la situation d'un chien, attaché court, sous le soleil et sans eau. L'enquête de la SPA avait été ouverte après l'appel d'une personne, témoin de la situation de l'animal, sur le parking d'un supermarché fouesnantais qui accueillait, ce jour-là, un cirque. À leur arrivée sur place, en fin d'après-midi, les bénévoles avaient été accueillis par une femme. La conversation s'était engagée dans le calme jusqu'à l'arrivée d'une seconde femme, plus jeune. Rapidement, les injures et menaces de mort avaient fait place aux violences, les deux prévenues s'en prenant à une femme, et un homme à un bénévole de la SPA. Deux séries de violences faisant l'objet de deux procédures distinctes : mis en examen pour des violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente, l'homme sera jugé ultérieurement pour un coup de poing qui avait grièvement blessé le bénévole à un oeil.


Placés en garde à vue, les trois auteurs présumés avaient nié toute violence au cours de leur première audition.

Puis avaient fini par admettre violences ou menaces de mort, après avoir été informés par les gendarmes du contenu d'une vidéo réalisée par un bénévole de la SPA. « La mission des membres de la SPA n'est pas évidente. Ils sont souvent amenés à être confrontés à des individus énervés. Ils pensent que " cette chose " qu'est leur animal, ils peuvent la traiter comme ils veulent. Et bien non », martèle Me Kraisnik, l'avocat des victimes, rappelant la mission qui était la leur, ce jour-là. « Ils venaient faire leur travail, habitués à des contextes tendus, mais pas à des personnes aussi violentes », poursuit la procureure Geiger. Et le ministère public de soutenir la thèse de la coaction, pour requérir une peine de quatre mois de prison avec sursis et 1.000 € d'amende à l'encontre de chacune des prévenues.

Six mois de prison avec sursis


Des violences réfutées par la quinquagénaire. Son avocate en veut pour preuve les témoignages collectés par les gendarmes pour plaider une relaxe, en la matière : « Elle reconnaît seulement les menaces de mort. C'était sa façon de parler ; elle était inquiète pour le chien » qui risquait d'être livré à lui-même, sur le parking, s'il était détaché. À l'inverse, toujours par la voix de son avocat, la jeune femme admet les violences, dans un contexte d'énervement, « en pleine représentation » du cirque. Mais pas les menaces de mort. Le tribunal l'a relaxée de cette prévention. Pour le reste, il a condamné les deux femmes à six mois de prison avec sursis. Elles devront verser 1.500 € de dommages et intérêts à la victime.

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