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Des chiens tueurs font un carnage dans des élevages de daims

Les chiens ont tué une quinzaine de daims en dix jours près de Monferran-Savès./ Photo DDM

Depuis une dizaine de jours, des chiens s'attaquent à un élevage de daims près de Monferran-Savès. Et à Saint-Georges, un tireur accompagnait un autre chien tueur.

Plusieurs attaques contre des élevages de daims ont été commises ces derniers jours. Près de Monferran-Saves, les animaux de Rieul Delacommune, éleveur depuis 1988, subissent depuis une dizaine de jours l'appétit de carnage de deux chiens. «J'ai retrouvé quatre animaux morts ce matin (dimanche, Ndlr). Et vendredi, trois autres. La semaine dernière, il y en avait 9 déjà…» Pour l'éleveur, qui fournit la grande distribution, il y a un manque à gagner, mais aussi l'inquiétude. «Une fois que les chiens ont goûté à ces massacres, ils reviennent. La première fois, je ne les ai pas vus. J'ai juste retrouvé les daims dans un «tunnel» qui les conduit vers des enclos. Il était fermé. Les bêtes se sont retrouvées dans une nasse. Ils en ont tué neuf, sans presque rien manger.» Le vendredi, Rieul Delacommune a pu voir «un berger, peut-être un berger belge, et un corniaud de ferme». Aqui sont-ils… Personne dans le coin ne le sait. L'assurance prend bien une part des dégâts en charge, mais pas les soucis que crée la situation. «En 10 jours, j'ai perdu près de 3 000 € ! Je dépose plainte lundi (hier, Ndlr) à la gendarmerie, mais je suis sûr qu'ils reviendront.» Pareille mésaventure lui était arrivé des années auparavant. Des chiens qui ne tuaient que le week-end. 40 animaux perdus en un trimestre. À l'époque, impossible de mettre la main dessus. Mais curieusement, à l'ouverture de l'enquête de gendarmerie, ils n'étaient plus revenus…

Tireur et chien

Non loin de Cologne, Claude Durtaut a, lui, retrouvé un peu de sérénité. Il attend que son affaire soit jugée. «Pendant trois mois, j'ai vécu l'horreur, raconte l'agriculteur retraité. Un individu rentrait dans mon parc avec une arme à feu, accompagné d'un chien. Il tirait sur les daines et le chien terminait la besogne en les égorgeant ou en les éventrant.» Chez lui, neuf daines — il n'élève que des femelles — ont été massacrées. L'affaire sera jugée le 15 mars, et le responsable a reconnu les faits, et indemnisé le propriétaire. «Il leur tirait dessus au plomb de chasse ou à la balle, et le chien finissait le travail. Il soulevait le grillage, et l'animal, un gros beauceron, entrait sur mon terrain pour attaquer les daines.» Pour faire revenir le chien, le tireur avait une astuce : une balle de tennis. «Il lui jetait, et le chien la rapportait. De cette façon, il pouvait lever le grillage pour le faire sortir.» Alertés, les gendarmes vont rapidement isoler un suspect, avant de prendre leurs dispositions pour veiller sur l'élevage. «La première nuit, ils sont venus à trois gendarmes, sans pouvoir le prendre. Mais la seconde, un gendarme a pris le chien en train d'égorger une daine !» Le chien et le tireur présumé ont été identifiés. L'homme a reconnu les faits, les méfaits du chien compris, et signé sa déclaration en gendarmerie, son assurance a pris en charge les dégâts sur les clôtures et les daims tués. Claude Durtaut respire aujourd'hui, mais se demande toujours ce qui peut passer par la tête d'un être humain pour se livrer à des actes d'une telle «cruauté envers des animaux».

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