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Alpes-Maritimes : le Marineland d'Antibes change d'image

Antibes (Alpes-Maritimes), le 19 janvier. Pendant les travaux, les orques continuent à jouer dans leur bassin.

Elle ne date pas d’hier, mais la bataille entre les anti-Marineland et le plus grand parc animalier marin d’Europe à Antibes, fermé depuis les inondations meurtrières d’octobre, ne faiblit pas.

Après les manifestations d’associations contre la captivité des orques et des dauphins, l’attaque vient cette fois de Laurent Lanquar, tête de liste d’Europe Ecologie-les Verts des Alpes-Maritimes aux régionales. Cette semaine, il va adresser une lettre au préfet réclamant l’audit du site et une étude de reconversion. « Les différents scandales entachent l’image de la Côte d’Azur. On peut envisager autre chose que de faire faire des singeries aux orques. Pourquoi ne pas les relâcher et les suivre avec des caméras 3D ? Ce type de parc n’est plus dans l’air du temps », lance-t-il.

Un audit inutile, répond Marineland, propriété du groupe espagnol Parques Reunidos. « On est ultracontrôlés en permanence jusqu’au gaz de nos frigos. Les autorités ont déjà toutes les données. Si on fautait, elles le sauraient immédiatement », explique Jon Kershaw, directeur animalier du Marineland. Quant à relâcher des cétacés nés en captivité, les spécialistes sont divisés. En revanche, une mue au sein du parc est annoncée. Officiellement dans les cartons depuis deux ans, elle sera effective à l’issue des travaux de plusieurs millions d’euros menés actuellement.

Pendant que le chantier avance, les quatre orques nagent dans le bassin à l’eau bien bleue. « Le produit était voué à disparaître, dit Jon Kershaw. On a écouté nos clients. Ce sera pédagogique et plus du tout showbiz. » Terminé, donc, danseuses, disco-rock durant les shows animaliers. Un compositeur de musiques de films a été sollicité pour l’accompagnement des spectacles. Selon Jon Kershaw, « les animaux participeront en tant qu’ambassadeurs du monde marin. Lorsqu’ils sauteront, ce sera pour montrer leurs aptitudes naturelles ». La réouverture est envisagée, au mieux, à Pâques. L’an dernier, il y a eu 930 000 visiteurs.

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