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Le Zoo La Garenne fait ses adieux à ses animaux exotiques

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Le VaudLe nouveau parc n’accueillera que des espèces européennes. Les animaux exotiques ont été replacés ou le seront bientôt.

Avachi sur une branche de son terrarium, Goliath savoure ses derniers jours à La Garenne. Cet iguane vert vif est l’un des derniers animaux exotiques encore présents au zoo de Le Vaud. Car le nouveau parc, qui ouvrira ses portes le 19 mars prochain (lire ci-contre), présentera uniquement des espèces européennes. «Il s’agit de l’une des quatre missions premières du zoo», rappelle Raoul Feignoux, biologiste.

Seulement voilà, au fil des années, l’institution a accueilli toutes sortes de pensionnaires venus de contrées lointaines. «Le zoo a recueilli des animaux dont les propriétaires ne pouvaient plus s’occuper ou des espèces saisies aux douanes», précise le biologiste. Ces derniers mois, l’équipe a donc dû faire marcher son carnet d’adresses pour recaser les extra-européens, soit un peu plus de trente individus

.Aucune euthanasie

Au terme de mois de recherches intensives de nouveaux foyers, l’équipe a réussi à placer la grande majorité d’entre eux, principalement dans des parcs zoologiques de Suisse romande et alémanique. Par exemple, les tortues ont rejoint le centre spécialisé de Chavornay, ce lundi. «Cette démarche représentait un réel défi car une grande partie de nos pensionnaires présentent des handicaps. Mais les institutions ont joué le jeu», observe Raoul Feignoux. Seules quelques bêtes ont été placées chez des particuliers: les chèvres naines (originaires du Tibet) ou les octodons du Chili, qui font partie des NAC (nouveaux animaux de compagnie). «Notre objectif était de n’euthanasier aucun animal», souligne Oscar Gillard, soigneur, chargé des placements.

«Notre objectif était de n’euthanasier aucun animal»

A quelques jours de la fermeture de l’ancien zoo, seuls quelques locataires attendent encore de trouver de nouvelles pénates, à l’instar de Goliath: un orvet des Balkans, un lézard ocellé ou encore cinq octodons du Chili. «Il est plus difficile de placer certaines espèces, mais nous y parviendrons sans problème», assure Oscar Gillard.

Rapaces en pension

Les pensionnaires exotiques ne seront pas les seuls exilés. Faute d’argent, certains espaces destinés aux espèces européennes n’ont pas encore été créés dans le nouveau parc. En attendant de pouvoir prendre leurs aises dans une volière flambant neuve, les chouettes hulottes et les faucons crécerelles sont partis en pension au Centre de réadaptation des rapaces (CRR), à Genève. Quant aux chouettes harfangs, elles s’envoleront pour le Zoo de Crémines, dans le canton de Berne. «Nous avions prévu une volière pour le couple, mais nous allons finalement y installer les buses et les milans, explique Raoul Feignoux. Comme les neuf individus sont handicapés, il aurait été plus difficile de leur trouver un nouveau toit.» (TDG)

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