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Meaux : les battues aux sangliers dans le viseur des photographes animaliers

Meaux, ce samedi. Une petite dizaine de militants associatifs et de photographes animaliers ont manifesté contre les battues aux sangliers effectuées sur demande de la mairie et de la préfecture dans le Parc du Pâtis.

« Sous prétexte du plan Vigipirate, nous n’avons pas eu le droit de défiler jusqu’à la gare. Par contre, ils ont laissé des chasseurs armés rentrer dans le parc du Pâtis à 7 heures du matinalors que les joggeurs sont déjà là ! », s’insurge une militante.

Rassemblés place Henri IV à Meaux ce samedi après-midi, une petite dizaine de défenseurs de la nature se sont mobilisés contre les battues au sanglier.

« Nous sommes les avocats des animaux, commence Didier Mercier, président de Vigilance citoyenne pour le Pâtis. Auparavant, il y avait vingt-cinq sangliers dans le parc, après quatre battues en 2015, il n’en restait plus que sept ! » Ce que déplorent ces photographes animaliers, c’est de ne plus pouvoir observer ces animaux sauvages très farouches. « Après le passage des chasseurs, ils sont encore plus difficiles à approcher. Pourtant, se retrouver face à ces animaux est magique ! », poursuit le président.

Mal aimés des agriculteurs, mais aussi de certains particuliers, les sangliers ont pourtant un rôle déterminant pour ces militants. « On leur reproche de labourer la terre, mais c’est justement comme cela qu’ils disséminent les graines et servent la biodiversité, explique Laurent Bellard, photographe animalier, son appareil reflex autour du cou. Le Pâtis est le seul parc du Pays de Meaux où il est encore possible d’observer des animaux sauvages, notamment des oiseaux rares qui seront amenés à quitter les lieux si les chasseurs viennent trop souvent. »

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