Fin février, Hvalur, la seule entreprise de chasse baleinière d’Islande a annoncé qu’elle ne tuerait aucun cétacé en 2016.
Pour expliquer sa décision, la société accuse le Japon qui aurait mis en place des blocages administratifs pour limiter les exportations et favoriser les baleiniers japonais.
Le Japon est en effet le principal client de la société islandaise qui emploie 150 personnes. Kristján Loftsson, à la tête de la firme, a expliqué au Iceland Monitor :
Si le Japon ne modernise pas ses méthodes de contrôle (de la viande de baleine, ndlr) pour les aligner avec celles en vigueur en Islande […], Hvalur ne pourra plus chasser de baleines à destination du marché japonais.
Selon l’association de défense des animaux marins Sea Shepherd, Hvalur oublierait cependant de mentionner « les pressions américaines sur l’Islande, les pétitions qui ont réuni des millions de signatures, les cyber-attaques des Anonymous ainsi que la pression des ONG pour que ce massacre cesse », qui selon elle, expliqueraient un tel revirement.
En 2009, Hvalur avait repris la chasse baleinière après une pause de 20 ans. Et chaque été depuis lors, près de 150 cétacés sont abattus par l’entreprise.
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Les rorquals communs figurent pourtant sur la liste des espèces menacées de l’UICN mais cette classification ne concerne pas les animaux présents dans l’Atlantique Nord, dont les populations sont plus importantes.
Espérons que cette décision marque l’arrêt définitif de la chasse baleinière en Islande.