Le tribunal correctionnel de Nîmes a condamné à des peines allant de 800 à 1.000 euros et entre 80 et 120 heures de travail d’intérêt général, sept militants anti-corridas qui avaient perturbé la féria des vendanges, à Nîmes, en 2015. « Il s’agissait de réaffirmer le principe de la liberté de chacun. Notamment celui des pro corridas de pouvoir se rendre aux arènes », se félicite Emmanuel Durand, avocat de la ville.
Des clous sur la route
Au total, huit anti-corridas (l’un d’eux a été relaxé) étaient poursuivis pour entrave à la circulation du camion qui menait les taureaux aux Arènes ainsi que pour outrage et rébellion aux forces de l’ordre. Ils s’étaient accroupis sur la chaussée au passage du véhicule escorté par des policiers en moto et avaient jeté des clous sur la route pour empêcher leur progression.
La mairie de Nîmes et les policiers municipaux s’étaient portés partie civile. Le parquet avait également requis une peine de prison avec sursis pour l’une des militantes. Ses réquisitions n’ont pas été suivies par le juge