Didier Lauga, le préfet du Gard, n'exclut pas d'interdire "une ou les deux manifestations prévues pour le moment" contre le festival taurin de Rodilhan. Une commune devenue le symbole de la discorde entre pro et anti-corrida.
La commune est devenue le symbole de la discorde entre pro et anti-corrida, depuis le 8 octobre 2011 et les violences qui avaient fait suite à la manifestation du Crac. Cinq ans, des conséquences judiciaires et bien des répliques plus tard, le Comité radicalement anti-corrida prévoit de se faire entendre à nouveau : il annonce "entre 300 et 500 manifestants" en marge du festival taurin programmé dimanche.
"Un problème difficile à gérer", reconnait le préfet
"Nous sommes très attentifs, mais c'est incontestablement un problème difficile à gérer", reconnaît le préfet du Gard, Didier Lauga, qui peine à obtenir des renforts, notamment en raison de la concomitance avec le délicat démantèlement de la jungle de Calais. "Je n'exclus rien, y compris d'interdire une ou les deux manifestations prévues pour le moment, fait-il savoir. Nous n'en sommes pas là pour le moment, mais si nous avons peu de renforts et de grands risques de troubles, dans le contexte de l'état d'urgence, je pourrais être amené à prendre cette décision".