.Brigitte Piquet-Pellorce est devenue bénévole à la SPA en 1973. Très vite elle gravit les échelons et devient « chargée de mission pour la protection animale » qui est le cœur de l’engagement de la SPA. Un an plus tard, la direction décide de créer une Cellule Anti-Trafic désormais devenue emblématique. Elle fut naturellement mise aux manettes de cette mission. Jusqu’à aujourd’hui ce fut alors pour Brigitte, un combat sans fin mené contre les bourreaux d’animaux sous toutes leurs formes : trafiquants, scientifiques pratiquant la vivisection etc…
Aujourd’hui, elle tire la sonnette d’alarme et se dit contrainte de partir face à une direction dont la protection animale ne serait plus le principal objectif. Elle prend comme seule responsable Natacha Harry, la nouvelle Présidente charismatique de la SPA à qui elle reproche d’avoir été élue de façon « contestable ».
Une plainte déposée contre la SPA par plusieurs adhérents
Elle évoque même dans sa lettre une « procédure judiciaire en cours » :
En effet, 70 des adhérents « historiques » (anciens Présidents, responsables de refuges, bénévoles, salariés, etc.) ont porté plainte contre la SPA. Ils dénoncent des modifications douteuses des statuts de l’association. Ces militants expliquent que les statuts votés en 2011 aurait été modifiés en 2012 pour favoriser l’élection de Natacha Harry en 2013.
Dans sa lettre, Brigitte accuse également l’association de protection animale d’avoir usurpé son identité pour récolter des fonds. « Vous avez innové en usurpant mon identité et en utilisant une boîte mail que vous avez créée à mon insu afin de récolter de l’argent. Je vous ai écrit le 14 septembre dès que j’ai eu connaissance de ce fait. Non seulement vous n’avez pas daigné me répondre mais vous avez réitéré à la fin de ce même mois dans un nouveau mailing », écrit-elle sans mâcher ses mots.
Elle s’attaque ensuite à la politique de Natacha Harry de façon plus globale.
Depuis l’accession de Natacha Harry à la direction en juin 2013, les révélations et critiques envers sa gestion de la Société Protectrice des Animaux se multiplient. Déjà quelques pétitions de démission ont été signées en 2013 puis des révélations du Canard Enchainé sur de folles dépenses avait fait tanguer l’association.