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BAILLEUL La société de chasse porte plainte pour le vol de pièges

M. Demachy s’est fait voler des pièges neufs. Ne lui restent que ses lacets de réserve.

Deux piégeurs de la société de chasse de Bailleul ont constaté la disparition de cinq pièges à renard. Ils ont porté plainte pour vol.

Les piégeurs de Bailleul sont en colère. Cinq pièges à renard tout neufs ont été volés en décembre dernier dans la plaine de ce village, situé entre Abbeville et Hallencourt. Le préjudice subi s’élève à 145 euros. Les deux victimes sont le président de la société de chasse locale, André Demachy, et son piégeur attitré, Thierry Meillier. Tous deux sont agréés par la fédération des chasseurs de la Somme, pour réguler ainsi les populations d’animaux nuisibles.

Ils ont porté plainte auprès de la gendarmerie d’Hallencourt, au nom de la société, qui compte 72 adhérents et un territoire d’environ 1 000 hectares. Pour marquer le coup et parce que «  n ous sommes obligés de le faire pour être couverts. Chaque piégeur a un numéro d’agrément », qui est inscrit sur son matériel.

Une première à Bailleul

«  Je vais relever mes pièges tous les jours, explique André Demachy. Ils étaient installés dans la plaine, en divers endroits. Le 12 décembre, je me suis rendu compte que deux avaient disparu.  » Le président, 85 ans, confie : «  C’est la première fois que je vois ça à Bailleul. Il y a cinquante ans que je piège et je n’avais jamais eu de problème.  »

Thierry Meillier, membre de la société de chasse depuis 1981 et piégeur depuis deux ans, a perdu trois pièges billard. Ils étaient autour d’un tas de fumier. «  Quand j’ai voulu les relever, il n’y avait plus rien. Il ne restait que les piquets. Ça ne m’était jamais arrivé.  » Et de regretter : «  Je suis un mordu de chasse. Pour moi, c’est une passion. On fait quelque chose, et au bout, on nous détruit tout.  »

Pour le moment, aucune piste n’est privilégiée. «  On ne peut rien dire, on n’a rien vu »,souligne André Demachy. Thierry Meillier note toutefois : «  Il faut savoir où sont les pièges. Et comme on les relève tous les jours, ç’a été fait dans la nuit.  » En tout cas, selon la fédération et la gendarmerie, de tels méfaits sont constatés régulièrement, ailleurs.

Thierry Meillier, n’est pas retourné en plaine depuis le vol : «  Cela fait un mois qu’on ne piège plus, on a peur d’en remettre.  » Tous deux avaient pourtant piégé deux renards depuis le 1er décembre. Et d’autres animaux sont visibles : «  Ils vont bientôt rentrer dans les trous pour faire leurs petits. Normalement, on les attrape avant qu’il y ait des jeunes.  »

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