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SI L’ASSEMBLEE DU 26 FEVRIER LE DÉCIDE, LA MINISTRE DE LA GRIVE COMMUNALE NE SERA PLUS LA BIENVENUE EN DRÔME-ARDECHE JUSQU’A NOUVEL ORDRE

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Assez du « deux poids, deux mesures » ! Comme en 2015, Ségolène Royal a demandé aux Préfets de « ne pas verbaliser les chasseurs d’oie » pourtant interdits de chasse en février. Alors, Madame la Ministre, on fait pareil pour les chasseurs de pigeon en mars ?! …

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Photo Inter/Site internet Inter Chasse Drôme-Ardèche/Florian Lalièvre

« J’ai interrogé Ségolène Royal, ministre chargée des questions de la chasse. Elle m’a confirmé que le dispositif de l’année dernière est reconduit pour cette année. Cela signifie que les préfets vont être informés de la décision ministérielle afin que les chasseurs puissent chasser les oies jusqu’au 10 février. »

C’est ce qu’avait pu déclarer le député PS Philippe Plisson à Bernard Baudin, Président de la FNC. Le patron des fédérations de chasseurs relève au passage « la surprenante procédure qui consiste à faire intervenir le président du groupe chasse à l’Assemblée Nationale comme porte-parole de la ministre ».

L’an passé, la même mesure ministérielle avait été diversement commentée. Il n’existe pas de texte réglementaire permettant de chasser l’oie en février car nos grands « protecteurs » d’oiseaux, genre LPO, s’y opposent. Pour eux, mieux vaut gazer les oies que les chasser. Ségolène Royal avait donc demandé aux préfets – à tous, Ardèche et Drôme compris – de ne pas verbaliser les chasseurs qui continueraient de chasser. Elle a reconduit la mesure cette année. Et les chasseurs d’oie ont pu y aller. Absolument partout.

Dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, la nouvelle majorité LR-UDI-MODEM-CPNT-SE de Xavier Bertrand a déposé une motion d’urgence et fait voter un voeu de soutien aux chasseurs pour qu’ils puissent continuer à chasser l’oie non pas jusqu’au 10 mais jusqu’au 20 février.

Seuls, le FN et le gouvernement ont été contre le soutien aux chasseurs.

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L’Interdépartementale attendra de connaître la position du préfet. Que personne ne s’expose inutilement sans information précise. Le 26 février, vous saurez et vous déciderez en toute connaissance de cause.

C’est dans ce contexte tendu que, lors de l’Assemblée Générale du 26 février, chaque participant pourra se prononcer lors du débat suivi d’un vote. Voici la résolution proposée aux chasseurs par le Conseil Interdépartemental :

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Photo A. Bouissou/MEDDE

- « A partir d’aujourd’hui, celle qui s’est illustrée pendant plusieurs années comme ministre des antichasse, ministre de la grive cantonale-communale (une règlementation d’exception absurde n’existant qu’en Drôme-Ardèche mais nulle part ailleurs), ministre du sanglier-punition d’ACCA (une sanction d’Etat exorbitante n’existant qu’en Ardèche mais nulle part ailleurs), ministre de la maladie inexpliquée du sanglier ardéchois (une maladie bien mystérieuse n’existant qu’en Ardèche mais nulle part ailleurs), n’est plus la bienvenue chez nous, en Drôme-Ardèche jusqu’à nouvel ordre.

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- « A l’échelon Drôme-Ardèche, des discussions sérieuses entre représentants des chasseurs (fédérations, Interdépartementale) et préfets (Drôme, Ardèche) portant sur la grive, le pigeon, le sanglier devront s’ouvrir avant les congrès fédéraux du 30 avril. Sinon, les échanges, que l’on peut prévoir vifs et directs, pourraient avoir lieu en congrès fédéral ou après, les chasseurs se réservant le droit d’interpeller comme ils l’entendent le préfet du département.

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- « Nous attendons depuis trop longtemps de la part de l’Etat la clarification qu’il n’a toujours pas faite. Le temps du mépris, c’est fini. Nous demandons aux représentants du gouvernement de venir s’expliquer, au plus tard le 30 avril, devant les représentants élus des chasseurs :

  • Sur les dates de fermeture grive et pigeon qui pénalisent exclusivement et arbitrairement ardéchois et drômois au mépris de l’Egalité
  • Sur une sanction d’Etat qui introduit dangereusement pour tous et partout le principe du sanglier-punition d’ACCA au mépris de la Justice

- « Nous le faisons avec la ferme volonté de protéger à l’avenir les chasseurs de nos ACCA contre toute atteinte à l’Egalité républicaine, contre toute discrimination s’exerçant contre les chasseurs ardéchois et drômois.

- « Nous le faisons avec la même volonté de les protéger à l’avenir contre tout amalgame, toute iniquité, toute sanction autoritaire injuste pénalisant de façon arbitraire, pécuniairement et règlementairement, la totalité des chasseurs d’une ACCA sans aucun discernement, sans responsabilités individuelles dûment établies, sans décision de justice préalablement rendue.

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- « Ils nous disent que ceux qui, depuis Paris, persistent à vouloir transformer le nécessaire dialogue entre l’Etat et les chasseurs Drôme-Ardèche en un permanent « dîner de cons », devraient avoir l’obligation de quitter au moins une fois dans leur vie les palais de la République pour venir voir dans nos campagnes à quoi ressemblent une grive perchée sur un arbre et un canard sauvage posé sur l’eau.

- « Les chasseurs leur expliqueront la différence.

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- « Les choses sont claires. Chacun sait que le blocage actuel est voulu et entretenu. S’il persiste encore le 30 avril, nous déclinons par avance toute responsabilité dans les conséquences qui pourraient en résulter dans nos départements de la Drôme et de l’Ardèche, en particulier dans la tenue et le déroulement de certaines activités et manifestations prévues à l’agenda 2016.

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Photo Inter/Site internet Inter Chasse Drôme-Ardèche

- « Bien conscients que les problèmes des chasseurs peuvent paraître très secondaires à beaucoup d’Ardéchois et de Drômois confrontés tous les jours aux pires difficultés en raison de la situation économique et sociale du pays, situation encore alourdie par la menace terroriste, nous nous efforcerons, en responsables que nous sommes, de toujours concilier au mieux d’éventuelles actions à venir de la part des chasseurs avec la sécurité des personnes et des biens, l’attrait touristique de nos départements, le respect du travail quotidien des ardéchois et des drômois, le respect de leurs déplacements professionnels et familiaux, le respect de leur cadre de vie et du déroulement de leurs loisirs.

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Photo Inter/Site internet Inter Chasse Drôme-Ardèche/Gérard Romain

 

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Carton plein ! Par leur vote, nos 4 sénateurs Drôme-Ardèche ont soutenu les chasseurs de grives

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S’il est un mode de chasse très sélectif et peu impactant sur le gibier, c’est bien la chasse traditionnelle de la grive à la glu, encore pratiquée en France par quelques dizaines de passionnés : tradition qui remonte à l’Antiquité grecque et romaine, mode sélectif de chasse car les oiseaux étant attrapés vivants, tout ce qui n’est pas grive est relâché. Quant aux grives capturées, elles restent également en vie puisqu’elles deviendront des appelants.
Il s’agit donc d’une chasse idéalement écologiste. Il se trouve pourtant quelques parlementaires pour vouloir supprimer aussi cette tradition : « Du passé, faisons table rase ! ». En ce moment, entre terrorisme et chômage, ces honorables parlementaires n’ont sans doute rien de mieux à faire ?
Appelés à voter l’amendement interdisant ce mode de chasse, les sénateurs, dans leur grande sagesse, l’ont repoussé à une très forte majorité.
Nos quatre sénateurs Drôme-Ardèche ont voté contre ensemble comme un seul homme : Jacques Genest (LR), Mathieu Darnaud (LR) côté Ardèche ; Didier Guillaume (PS), Gilbert Bouchet (LR), côté Drôme.

Merci, Messieurs les Sénateurs, d’avoir soutenu les chasseurs de grive par votre vote sans céder à la pression démago des antitout.

Le bon sens existe encore, tout n’est pas perdu

 

 

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Photo Inter/Site internet Inter Chasse Drôme-Ardèche/Alain Pialet

Dans la crise sévère que traversent les éleveurs de canards et d’oies du Sud-Ouest, un moment réconfortant de bon sens est intervenu lorsque l’administration a finalement accepté la demande pressante des chasseurs de gibier d’eau relayée par l’ANCGE :

L’abattage des canards appelants, un temps envisagé, n’aura pas lieu.

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Photo Inter/Capture d’écran/Chasseur de France TV

Plus intelligemment, des mesures de confinement et un suivi sanitaire des appelants détenus par des chasseurs référents servent de veille sanitaire.

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Photo Inter/Capture d’écran/Chasseur de France TV

Lutter contre la propagation de l’influenza aviaire en se privant du concours des chasseurs de gibier d’eau sur tout le territoire national aurait été une grosse erreur, évitée de peu mais qui n’aura finalement pas été commise.

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