Mais où cela en est il ?
En 2015, le ministère a informé les gouvernements des États de rejeter toute proposition visant à établir un delphinarium :
« par toutes les personnes, toutes les organisations, tous les organismes gouvernementaux, toutes les entreprises publiques ou privées d’import-export, pour toute captivité d’espèces de cétacés pour le divertissement commercial, pour des expositions privées ou publiques et à des interactions pour quoi que ce soit. »
Les cétacés sont considérés comme des personnes «non-humaines»
«Les cétacés sont très intelligents et sensibles en général. Plusieurs scientifiques ont étudié le comportement de ces cétacés et ont suggéré qu’ils avaient une intelligence anormalement élevée par rapport aux autres animaux, ce qui signifie que les dauphins devraient être considérés comme des «personnes non-humaines» et donc ils devraient avoir leurs propres droits spécifiques. Il est moralement inacceptable de les garder en captivité à des fins de divertissement », a indiqué le ministère.
Pourquoi parler d’une information passée d’un an ?
En aviez vous eu connaissance ? Non ?
Ce n’est pas très étonnant, car elle a en quelque sorte échappé à l’attention du monde entier et au battage médiatique des nouvelles en continu.
En 2011, lors d’une réunion de l’Association américaine pour le progrès de la science, l’effort de ré-catégoriser les cétacés – dauphins, baleines, marsouins… – comme des personnes non-humaines avait pris de l’ampleur. Un groupe de philosophes, écologistes, et comportementalistes animaliers avaient tenté de recueillir un large soutien pour une Déclaration des droits pour les cétacés, de la communauté scientifique.
- Tous les cétacés ont droit à la vie.
- Aucun cétacé ne doit être tenu en captivité ou asservi; être soumis à un traitement cruel; ou être retiré de son environnement naturel.
- Tous les cétacés ont le droit à la liberté, de circuler et de résider dans leur environnement naturel.
- Aucun cétacé n’est la propriété d’un État, d’une société, d’un groupe humain ou d’un individu.
- Les cétacés ont le droit à la protection de leur environnement naturel.
- Les cétacés ont le droit de ne pas être soumis à la perturbation de leurs cultures.
- Les droits, les libertés et les normes énoncés dans la présente Déclaration doivent être protégés en vertu du droit international et national.
Ne pas entendre les « droits » des cétacés, comme ceux que bénéficie l’humain, ou les animaux domestiques – par exemple
«Contrairement à […] des droits positifs, tels que le «droit» à l’éducation ou aux soins de santé, le droit des animaux est au fond un «droit de rester seul». Cela ne fait pas appel au gouvernement d’imposer des taxes afin de fournir de la nourriture aux animaux, un abri et des soins vétérinaires. Cela nous exige seulement d’arrêter de les tuer et de les faire souffrir».
L’information concernant l’Inde interdisant la captivité des dauphins pour le divertissement, dans tout le pays, n’a pas été médiatisée, mais nous n’avons pas eu de retour non plus sur – par exemple – des fermetures de delphinariums, des campagnes de sensibilisations etc…
Cette déclaration est-elle maintenue ?
Une autre question vient à la rédaction de l’article, et elle s’applique à tous les continents du monde :